C'est l'histoire d'un type qui fait des mouches et qui déguste un café avec un pote. Le type est en pleine causerie avec le pote et il se laisse aller dans un "montage délire" réalisé avec quelques chutes de matériaux utilisés lors des précédents mouches.
Sans réellement réfléchir à ce qu'il fait, le type arrive à la fin du montage de la mou... heuuu... bref nous dirons de la chose. Son pote lui dit alors que c'est n'importe quoi et qu'aucun poisson n'osera goûter à ce truc. Le type souris, car la chose lui plaît bien et il se dit quelle pourrait également plaire aux belles mouchetées.
L'histoire ne s'arrête pas là car titillé par la curiosité de voir ce que la chose produirait une fois plongée dans un lac du fin fond des Vosges, le type décida de faire des essais.
Les premiers essais de la chose furent plutôt timides. Un temps glacial et des poissons déjà très habitués aux pêcheurs, voici les conditions pour la première sortie de cette mouche toute orange fluo.
Les résultats furent assez intéressants, sans faire pour autant un véritable carton et la chose ne pris, ce jour là, pas moins de poissons que ses frangines plus classiques. Les animations lentes, tout comme les animations strippées rapidement produirent, sans faire de grandes différences, leurs lots de prises.
Deux jours après notre rentrée du plan d'eau des premiers essais,... et aussi après une discussion avec mon pote qui n'y croyait pas du tout, allant presque jusqu'à nous gratifier du statut de "photoshop master", je suis retourné avec un ami faire un deuxième essai dans un autre plan d'eau.
Ayant eu tout le temps de repenser mon affaire, je me suis essayé, lors de cette seconde sortie, à une animation toute particulière qui j'appellerai "le départ du train".
Pour vous expliquer exactement quelle est le départ de ce fameux train, je vous dirais que cela se réalise en trois étapes:
1. Lancer le plus loin possible,... c'est à dire pour moi une distance relativement modeste.
2. Débuter l'animation à proprement dit en démarrant par de longs strippés très lents, mais en accélérant la vitesse à chaque strippé. A la fin je strippe le plus rapidement possible par petites tirées.
3. La troisième étape c'est la prise de la mouche et là attention, car comme si l'on voulait s'accrocher à un train quand il est déjà lancé, c'est violent. Donc attention aux diamètre de la pointe.
Ayant passé la plus grande partie du deuxième essai à traquer le brochet au streamer XXL (je sais, je sais,... mais je me soigne!), je n'ai eu le temps que de faire quelques lancers.
Les conditions: temps très froid et poissons éduqués, pas de remise à l'eau depuis un mois.
Le résultat: la chose fonctionne, et je dirais même, vraiment pas mal du tout.
La couleur de l'orange fluo et les longues pattes zébrées excitent de toutes évidences les arcs. La queue en poil de lapin tout comme le corps en pseudo herl permettent de garder volume et vie.
Une mouche était née et vu comme elle est efficace, elle ne tardera pas à être copiée, ce qui est une bonne chose!!!... Chose à laquelle il fallait d'ailleurs donner un nom. Donc en l'honneur de mon septique de pote, je vous présente la "Migueline"... et plus je la regarde, plus ça lui va bien (à la Migueline;)
Cricri le type.
Si vous trouvez également la Miguline intéressante, je peux faire une petite vidéo sur le montage.
RépondreSupprimerBeujon va ;-)
RépondreSupprimerA la voir c'est quand même moins beau que le Miguelin original...faut dire qu'à l'étau ça ressemblait quand même plus à un ectoplasme tchernobylisé à l'eau de javel !
When you believe everything is possible.
Non non,... jt'assure c'est bien l'originale!
RépondreSupprimerEt c'est la tru story of la Migueline ;)
Là je zap.....
RépondreSupprimerJ'ai parlé du Miguelin...pas du ptit monstre surgi de l'étau ;-)
RépondreSupprimerBeujon,...va ;)
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