Le joli mois de Mai sourit au moucheur au travers de multiples éclosions d’insectes. Le menu de Dame Truite s’enrichit certes des populaires mouches de Mai mais aussi d’autres proies alléchantes au yeux des salmonidés. Regard printanier sur mouche de mai, sedge, demoiselle et autre libellule .
Avec le réchauffement des eaux, les poissons s’alimentent à nouveau avec avidité et c’est pour le moucheur une double opportunité: celle de trouver des conditions optimum pour une pêche de surface mais aussi de (re)découvrir la variété des insectes présents dans le biotope à cette saison. Mais commençons par celle qui de Mai porte le nom. Impressionnante par sa taille et sa forme toute de majesté, c’est sans surprise que l’on trouve la mouche de Mai au bord de l’eau.
Plus surprenant pour les néophites de l’entomologie, ephemera danica et vulgata affectionnent aussi beaucoup les arbres où elles trouvent refuge après leur éclosion en attendant la ponte. Les mouches de Mai ont des capacités de vol étonnantes et il n’est pas rare de les observer à plusieurs centaines de mètres du cours d’eau qui les a vu naître. En observant la végétation rivulaire ou tout simplement en ouvrant par habitude des yeux curieux, il est facile de les dénicher. Avec un peu de delicatesse, elles se laissent même photographier, ce qui s’avère une aubaine pour les monteurs de mouche affectionnant les immitations trés réalistes! Celle-ci avait trouvé refuge dans un arbre en bord de chemin.
Plutôt que sur les feuilles, c’est en dessous qu’il faut regarder et c’est avec ce conseil à l’esprit que vous réussirez. Les éclosions ont lieu en Mai d’où l’appellation de mouche de Mai mais aussi beaucoup en Juin, puis parfois selon les endroits, par épisodes intermittents jusqu’en Septembre. Quant à la belle noire ci-dessous, il s’agit d’une exuvie - autrement dit une enveloppe corporelle vide - que j’ai repêchée alors qu’elle dérivait sur l’onde claire. La déchirure au niveau du thorax par laquelle le futur insecte ailé s’est extirpé de son ancien corps de nymphe est bien visible.
Mais assez des mouches de Mai! Un mois plus tôt en Avril, naissait la mouche de l’aubépine dont l’abdomen pend au cours du vol donnant à l’insecte son allure si caractéristique. A l’inverse des autres protagonistes de cet article, la hawthorn fly, puisque c’est son nom en anglais, a la caractéristique de naître sur terre et sous forme d’éclosion massive. Ce n’est qu’avec l’aide du vent qu’elle atterit sur l’eau devenant ainsi le futur repas de Dame Truite connue pour son opportunisme.
les photos sont également très jolies ;-)
RépondreSupprimerC'est pas des photos prises avec un mobile par hasard??? ;-)
RépondreSupprimerSûrement pas avec le tien ;-)
RépondreSupprimerVulgata ne se rencontre pas sur nos cours d'eau. C'est un insecte qui colonnise plutôt les lacs et les tourbières pour info.
RépondreSupprimerPour les remarques, il serait mieux de ne pas reste un anonyme,... hein Miguel.
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